Les collégiens évoquent tous le même scénario qui a touché plusieurs de leurs camarades la semaine dernière. Le phénomène se poursuit
Des enfants pris de crises nerveuses dans la cour du collège ou dans les classes, c’est le récit que font des parents d’enfants inscrits au collège Jean Lafosse de Saint-Louis. Les premiers signes sont apparus en début de semaine dernière avant de se reproduire vendredi 12 février. Et encore ce lundi, lors de notre reportage.
Dès ce samedi, nous recevions un premier signalement via un courrier des lecteurs de la part d’un parent inquiet, sans qu’aucune explication ne puisse être donnée sur le moment. Ce lundi, le phénomène est pour la première fois confirmé par la direction de l’établissement, sans qu’aucun jugement ne soit toutefois donné sur son origine : hystérie collective, farce ou réel état second ?
La semaine dernière, selon les témoignages de camarades d’école interrogés ce lundi, ce sont tout d’abord deux jeunes filles qui ont été prises de crises nerveuses. C’est le terme employé pour le moment. Le phénomène a réellement commencé à inquiéter lorsqu’il s’est reproduit vendredi 12 février, touchant encore plus d'élèves, principalement des filles, obligeant les pompiers à se déplacer. L'autre raison avancée serait tout simplement que les enfants s'amuseraient à faire des farces pour sécher les cours.
Des proches sont venus prier devant les élèves en crise
Le principal du collège a accepté de nous répondre ce lundi après-midi, après une énième crise survenue il y a quelques minutes à la sortie des cours. "Les premières scènes sont apparues mercredi matin. 7 cas ont été observés ce jour-là", mentionne-t-il.
Dès ce samedi, nous recevions un premier signalement via un courrier des lecteurs de la part d’un parent inquiet, sans qu’aucune explication ne puisse être donnée sur le moment. Ce lundi, le phénomène est pour la première fois confirmé par la direction de l’établissement, sans qu’aucun jugement ne soit toutefois donné sur son origine : hystérie collective, farce ou réel état second ?
La semaine dernière, selon les témoignages de camarades d’école interrogés ce lundi, ce sont tout d’abord deux jeunes filles qui ont été prises de crises nerveuses. C’est le terme employé pour le moment. Le phénomène a réellement commencé à inquiéter lorsqu’il s’est reproduit vendredi 12 février, touchant encore plus d'élèves, principalement des filles, obligeant les pompiers à se déplacer. L'autre raison avancée serait tout simplement que les enfants s'amuseraient à faire des farces pour sécher les cours.
Des proches sont venus prier devant les élèves en crise
Le principal du collège a accepté de nous répondre ce lundi après-midi, après une énième crise survenue il y a quelques minutes à la sortie des cours. "Les premières scènes sont apparues mercredi matin. 7 cas ont été observés ce jour-là", mentionne-t-il.
Par "un effet boule de neige", elles se sont reproduites jeudi et le vendredi par 17 fois sur les deux jours. Les pompiers ont été appelés mais à chaque fois les secours ont conclu à l’absence de problème médical. "Dans le respect de la procédure établie par le rectorat, nous avons aussi isolé les élèves dans une salle, une fois calmés nous avons appelé les parents pour que les enfants restent chez eux", informe le principal Gervais Fontaine. La conseillère d’orientation-psychologue du collège était naturellement à l’écoute des élèves s’ils le souhaitaient.
Une soixante de parents ont déjà été reçus par le principal. Celui-ci tient à signaler qu’il n’est pas question ici de remettre en cause les croyances et les religions de chacun mais que celles-ci doivent rester à l’entrée du collège. "Nous sommes dans un établissement laïque qui partage des valeurs républicaines", rappelle-t-il. Un appel à la raison puisque selon des échanges entre parents inquiets sur les réseaux sociaux (voir plus bas), des proches seraient venus prier aux portes du collège pour tenter d’arrêter les crises de transe qui touchaient certains collégiens.
En fin d’après-midi ce lundi 15 février, un SMS a été envoyé par le collège pour informer les parents sur cette situation bien étrange et les inviter à se rapprocher de la conseillère psychologue en cas de besoin.
Une soixante de parents ont déjà été reçus par le principal. Celui-ci tient à signaler qu’il n’est pas question ici de remettre en cause les croyances et les religions de chacun mais que celles-ci doivent rester à l’entrée du collège. "Nous sommes dans un établissement laïque qui partage des valeurs républicaines", rappelle-t-il. Un appel à la raison puisque selon des échanges entre parents inquiets sur les réseaux sociaux (voir plus bas), des proches seraient venus prier aux portes du collège pour tenter d’arrêter les crises de transe qui touchaient certains collégiens.
En fin d’après-midi ce lundi 15 février, un SMS a été envoyé par le collège pour informer les parents sur cette situation bien étrange et les inviter à se rapprocher de la conseillère psychologue en cas de besoin.
Notre journaliste a été témoin il y a quelques minutes de l'un de ces cas "étranges" d'une collégienne qui s'apprêtait à prendre le bus à la sortie des cours. Membres qui se raidissent, cris, yeux révulsés, évanouissement, la scène peut impressionner
Source: zinfos974.com
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